Que voilà un délicieux film, un vrai film de cape et d’épée – et de passion amoureuse. L’esprit de la nouvelle de Madame de La Fayette y est fidèlement respecté. Les paysages sont magnifiques, la brume sur les champs où galopent les chevaux, les lourds brocarts des costumes de cour, les châteaux austères, tout sonne juste. Les guerres de religion font rage et les amours se font aussi violentes que les passions politiques.
Les acteurs sont épatants. Mélanie Thierry a l’impétuosité de sa jeunesse et j’ai aimé son parler juvénile, cette espèce de sauvagerie du ton qui violente une langue extrêmement châtiée. Grégoire Leprince-Ringuet est juste dans le rôle difficile d’un homme sans séduction, maladivement jaloux d’une épouse trop belle et trop brillante. Les jeunes coqs, le futur Henri III (Raphaël Personnaz, parfait) et le duc de Guise (Gaspard Ulliel), ont la fougue de la jeunesse batailleuse. Lambert Wilson est comme toujours parfait, tout d’émotion contenue et de silences éloquents.
Un film à voir pour tout oublier de ses soucis quotidiens et se remettre à lire les classiques.
Bien contente de voir que tu sembles redevenir une blogueuse régulière, et puis la nouvelle illustration d’accueil est magnifique, et tes conseils me font regretter les films que j’ai manqués. Pfff.
Sinon, cap et épée ? Pas cape ? (correcto-chiaticophobie galopante)
Ayant vu ce film, cette critique décrit parfaitement ce film !
Il est vrai que Mélanie Thierry est vive et on sent qu’elle a beaucoup donné pour jouer ce rôle. Moi, j’ai adoré les costumes et j’ai été sensible à l’attention qui a été portée sur le langages et les manières de cette époque. Je dois dire que j’ai été aussi sensible au charme des “deux jeunes coqs”, comme le dit Fabienne, et plus particulièrement de Raphaël Personnaz, qui interprète très humblement le duc d’Anjou 😉
Ayant vu ce film, cette critique décrit parfaitement ce film !
Il est vrai que Mélanie Thierry est vive et on sent qu’elle a beaucoup donné pour jouer ce rôle. Moi, j’ai adoré les costumes et j’ai été sensible à l’attention qui a été portée sur le langage et les manières de cette époque. Je dois dire que j’ai été aussi sensible au charme des “deux jeunes coqs”, comme le dit Fabienne, et plus particulièrement de Raphaël Personnaz, qui interprète très humblement le duc d’Anjou 😉